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Édimbourg, le joyau de l’Alba

Aujourd’hui, je vous emmène à Édimbourg, la capitale de ce pays légendaire qu’est l’Écosse ! Cet article sera un peu plus long que les autres. Vous êtes prêts ? C’est parti ! N’oubliez pas de bonnes chaussures car les rues sont souvent pentues là-bas !

Le temps de cette jolie ville est très capricieux, mais pour compenser ça, les Écossais sont extrêmement chaleureux. On voit tout de suite qu’ils sont très européens dans l’âme et qu’ils apprécient beaucoup les touristes étrangers. Et pas de panique, leur accent n’est pas si marqué que ça, du moins à Édimbourg ! Comme vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré leur accueil.

Maintenant, passons aux choses sérieuses. Je vous conseille d’y rester minimum trois jours pour avoir le temps de voir les choses les plus importantes. Voilà une petite proposition de visites jour par jour.

Premier jour :

Bien entendu, passage obligé par le château pour faire le plein d’histoire. Petite anecdote : la colline sur laquelle il est érigé est un ancien volcan. Comptez deux ou trois heures pour voir un maximum de choses, dont des musées, une ancienne prison, une chapelle, les appartements royaux et les joyaux de la couronne (beaucoup moins nombreux qu’à Londres). Depuis ce monument emblématique, la vue sur la ville est splendide par temps clément.

 

 

En sortant du château, si vous continuez quelques mètres, vous trouverez la Scotch Whiskey Experience. J’ai décidé de ne pas suivre ce parcours car j’avais déjà beaucoup d’autres visites au programme, mais par contre, j’ai testé le restaurant que ce bâtiment renferme et j’ai été très satisfaite. Là encore, j’ai noté une grande différence entre nos amis anglais et écossais. Je dois avouer que les Anglais ne font pas trop d’efforts pour se faire comprendre, alors que les Écossais adaptent leur façon de parler à la personne qu’ils ont en face d’eux. One point for Scotland 😉

 

 

Je vous conseille vivement de visiter le Writer’s Museum dédié à trois des plus grands écrivains écossais : Robert Burns, sir Walter Scott et Robert Louis Stevenson. J’ai apprécié toutes les sections même si je n’ai jamais lu d’œuvres de ces écrivains, mais étant traductrice, j’ai particulièrement aimé la section sur sir Walter Scott où l’on apprenait que sa première publication était une traduction de ballades allemandes et qu’il était polyglotte. Et saviez-vous que la version finale de la célèbre chanson écossaise « Auld Lang Syne » (« Ce n’est qu’un au revoir » en français) est attribuée à Robert Burns ? Ce dernier aimait en effet retoucher de vieilles chansons.

 

 

En suivant la Royal Mile, vous apercevrez la cathédrale St Giles. L’entrée est payante, mais vous pouvez avoir un aperçu de sa splendeur puisque la caisse est située un peu à l’intérieur de la cathédrale. Flânez ensuite dans la plus vieille artère de la ville, la Royal Mile, qui relie le château au palais de Holyroodhouse, chemin autrefois emprunté par la royauté. Elle est truffée de petits passages, les fameux closes, et abonde de boutiques traditionnelles de whiskey et de vêtements écossais. Imprégnez-vous du charme d’Old Town, la vieille ville, et de ses édifices datant du XVIIe siècle.

 

 

Deuxième jour :

Pourquoi ne pas débuter la journée par une visite du palais de Holyroodhouse ? Il s’agit de la résidence officielle de la famille royale en Écosse. Marie Stuart y a habité pendant six ans. L’audioguide est inclus dans le prix. Vous découvrirez aussi les ruines de l’abbaye de Holyrood qui datent des XIIe et XIIIe siècles. Et pour être franche avec vous, elles sont tout simplement époustouflantes. On imagine à quel point l’abbaye a dû être magnifique par le passé. Vous aurez également accès aux jardins du palais.

 

 

Juste en face du palais, siège le parlement écossais à l’architecture contemporaine, qui peut être visité gratuitement. J’ai été fascinée par le fait que tout était traduit en gaélique écossais, y compris les panneaux à l’extérieur. Un parcours vous est proposé et vous pourrez voir la salle des débats. Une visite très intéressante. Qui plus est, le parlement comprend un petit café très tranquille où vous pourrez vous arrêter pour votre pause déjeuner.

 

 

Puisque la pluie est souvent présente dans la capitale écossaise, rien de mieux que de s’abriter dans les musées dont regorge la ville et qui sont, pour la plupart, gratuits comme à Londres ! Je vous conseille de visiter le Musée d’Édimbourg, qui est tout petit, mais qui retrace l’histoire de la ville. J’y ai par exemple appris que jusqu’au début du XXe siècle, après 22 h, les gens déversaient leurs pots de chambre dans la rue en criant « Gardy Loo », expression qui vient du français « Gare à l’eau ». Beurk… Ne ratez pas non plus le People’s Story, dédié à la vie quotidienne et au travail des habitants du XVIIIe siècle à nos jours. Tous ces petits musées s’étalent sur plusieurs étages, auxquels on accède par des escaliers étroits en colimaçon. Les planchers en bois grincent aussi beaucoup, ce qui ajoute au charme de ces édifices authentiques de la vieille ville 😊

 

 

N’hésitez pas à vous arrêter dans l’un des petits cafés du vieux centre, ou pourquoi pas au café de la National Gallery of Scotland, au personnel très sympathique. Ce musée se situe non loin des Princes Street Gardens, un très beau jardin qui sépare la vieille ville de la nouvelle ville. Vous pouvez monter au sommet du Scott monument, érigé en l’honneur de sir Walter Scott, d’où vous pourrez admirer la ville. Cela dit, l’entrée est payante. Il existe des endroits gratuits d’où l’on a un panorama à couper le souffle sur Édimbourg. Je parlerai de l’un d’entre eux dans le paragraphe suivant 😉

 

Non, la statue n’est pas blanche, mais j’ai beaucoup aimé l’effet un peu surnaturel que la lumière lui a donné 😉

 

Troisième jour :

Commencez votre journée par le Dean Village, un petit village pittoresque d’Édimbourg, situé à seulement dix minutes de Princes Street, l’artère commerciale de la ville. Traversé par la rivière Water of Leith, ce hameau de meuniers datant du XIIe siècle est un endroit très paisible où il fait bon se balader.

 

 

Puis, promenez-vous dans les jolies rues géorgiennes de New Town, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ne manquez pas le 17, Heriot Row, maison dans laquelle grandit Robert Louis Stevenson. Ou bien le 16, South Charlotte Street où vécut Alexander Graham Bell. Ce nom ne vous dit rien ? Pourtant, vous utilisez son invention tous les jours. Petit indice ? Allô ? 😊

 

Mr. Bell nous attendrait-il derrière la porte ? 😉

 

Direction ensuite la Calton Hill, une colline située au bout de Princes Street qui offre une vue à couper le souffle sur la capitale écossaise. On l’appelle l’« Acropole » d’Édimbourg. Vous allez comprendre pourquoi en voyant les photos… En à peine dix minutes, vous en atteindrez le sommet et pourrez alors profiter du spectacle qui s’offre à vos yeux 😊

 

 

Enfin, le dernier musée que j’ai vu (toujours gratuit !) est le National Museum of Scotland, qui est immense et vaut vraiment le détour.

 

 

Autre monument à admirer, la Banque d’Écosse, imposante et à l’architecture impressionnante.

 

 

Et bien entendu, attendez-vous à entendre le son agréable de la cornemuse à chaque coin de rue 😉 Édimbourg est vraiment une très belle ville et le petit programme que je vous ai proposé ne comprend pas tout, mais il permet de voir pas mal de choses en trois jours. Je pense que j’y retournerai un jour et j’ai hâte de mieux découvrir l’Alba (nom gaélique de l’Écosse) dont j’ai adoré l’accueil chaleureux !

J’oubliais, Édimbourg, c’est bien entendu la ville dont J. K. Rowling s’est inspirée pour écrire la saga « Harry Potter ».

 

 

Pour terminer, quelques photos en vrac. Si vous avez d’autres conseils, n’hésitez pas à en faire part et si vous êtes Écossais, n’hésitez pas à me contacter. J’adorerais apprendre un peu de Scots language 😊

 

 

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